Mother(fucker) !!

Il m’arrive de sortir de chez moi (sisi je vous jure), ces dernières semaines ayant été particulièrement intenses sur bien des plans, je me suis en tête de sortir évacuer la pression, et quoi de mieux qu’un bon film me direz vous ? C’est donc dans cette optique que je suis allé voir   » Mother « .

mais nooon ca va bien se passer promis krkrkrkrkr

 

Darren Aronofsky c’est le type même du réalisateur qui ne ménage pas ses efforts pour faire vivre ses œuvres de la manière la plus intense, la plus viscérale qui soit, s’affranchissant de tous repères, ce dernier construit, avec « Mother ! », un thriller en transe à la fois brutal et dantesque, prenant ses comédiens à contre-emploi et dévorant les obsessions au sein d’un univers chaotique. Le film offre une certaine forme d’introspection de la folie, pour au final, se jeter à corps perdus dans les méandres de la grotesquerie vaniteuse, ce genre de films coup de poing qui vous laisse K.O. à la fin d’une projection : à l’image des dix dernières minutes incandescentes de Requiem For a Dream, du torrent d’émotion de The Wrestler ou bien même de cette progressive paranoïa de Nina dans The Black Swan.

Le cinéaste semble vouloir reprendre tous ses thèmes fétiches, comme si ce dernier était le film somme de tous les traumas psychologiques qui jonchaient ses films, sauf qu’il en oublie la dimension humaine et émotionnelle de ses précédents longs métrages qui lui permettaient de ne pas être seulement un faiseur de sensation forte, mais d’être un réalisateur à la vision sociétale passionnante. Malheureusement, Mother se révèle aussi passionnant que redondant, aussi hypnotique que lourdaud. Une œuvre singulière donc mais baignant dans la symbolique. Et le problème n’est pas le recours à la symbolique en lui-même, mais la redondance de cette finalité, le cinéaste confond confusion et mystère, avec un film qui semble avoir été uniquement conçu pour être déchiffré, n’échappant pas à son concept étroit. Au lieu d’installer un malaise qui viendrait progressivement engluer l’intrigue, il se stoppe à un thriller assez cheap flirtant avec une trame fantastique putassière qui ne rationalise pas les nombreux retournements de situation de son scénario. Nous retrouvons ici la paranoïa, une ambiance pseudo mystique, et de nombreuses allégories du sexe et de la religion. Exploité par les talents de vulgarisateur d’Aronofsky, le tout forme un chaotique simulacre faussement provocateur et boursouflé où s’entremêlent philosophie de comptoir et séquences pseudo-choc « m’as-tu vu ? ».  Mother peine à émouvoir ni à émoustiller pendant son déroulement. Sous la foisonnante bibliothéque de thèmes qui rongent le film, sa narration s’enlise et son exécution en devient indigeste tant le réalisateur se regarde écrire et propager sa vision égocentrique de l’artiste divin.

WTF guys !!!!

Au final , « Mother ! » n’a rien du film-qui-te-laissera-sur-le-cul. Au contraire, il s’agit là d’un long-métrage qui laisse particulièrement indifférent, allant partout sans jamais arriver nulle-part. Reste tout de même quelques scènes passablement étonnantes et passant outre la lourdeur allégorique. Aucune retenue, vulgaire et dénué d’intensité. Un film cliché parfait du cinéma d’auteur moderne, à la fois tristement convenu et affolant de prétention.

Note Finale : 4/10 ( l’étroite frontière entre la folie et le grotesque a été atteinte. Dommage.)

 

Captain Fantastic : Super Hippiecrite

Il y a des films dont on attend beaucoup, pour diverses raisons, un trailer bien emmené, une belle brochette d’acteur ou l’alléchante promesse d’une histoire intéressante, Ce fut le cas pour moi de Captain Fantastic, en effet le film pointait son nez a un moment ou je râlais comme quoi le cinéma américain ne mettait rien de neuf sur la table et que moi je ne me mettais rien sous la plume, et que les dernières années étaient plutôt moroses pour Hollywood comme pour les auteurs moins en vue. 

On va jouer a un jeu !!! … Oh et puis merde je préfère critiquer ce film

On se questionne tous a un moment ou un autre sur la meilleure façon de vivre en prenant conscience des travers de notre société et de ce qu’elle a de spécieux. Le film de Matt Ross s’inscrit dans la récente tradition des productions indé célébrant un mode de vie alternatif, en marge du consumérisme américain, une fable écolo hippie provocatrice, espèce de rencontre impromptue entre la sève baroque de Sufjan Stevens et la pesanteur atmosphérique d’un groupe tel que Sigur Ros, le genre dont raffole le festival de Sundance, un film fourre-tout philosophico-politique représentatif de la mentalité new age qui joue la carte de la transgression sans jamais réellement nous sortir de notre zone de confort.

Finalement en dépit d’une intrigue prometteuse, le film se révèle sérieusement bancal tant sur le fond que sur la forme et peine à dépeindre clairement l’idéologie qui anime ce père de famille. Proclamer le pouvoir du peuple, tout en vivant en complète autarcie ; dénoncer le fascisme du capitalisme d’un côté et apprendre ses enfants à tuer de l’autre : il s’agit selon moi d’idéaux difficilement conciliables.

Sur la forme rien de bien original, on ressort des lens flares pseudo-lyriques typiques des indés US, des panoramas sur les routes et les paysages et les forêts et tout le toutim, le film est tourné comme un clip de Trap Music, il n’y a pas de tension, ça n’arrête pas de couper d’un gros plan à un gros plan, même les scènes charnières qui sont censées vous prendre aux tripes sont insipides, c’est impossible de parler de caractère tellement c’est disparate et opportuniste. C‘est si convenu qu’on a du mal à parvenir à en extraire pourquoi ce qui marche . l’écriture malgré une bonne histoire et de la matière, la construction est un peu artificielle de par sa dépendance à des caricatures, la mise en scène autant que le scénario s’assurent de finir le travail en brossant le spectateur ciblé dans le sens du poil, c’est racoleur presque crapuleux. A cote de tout ça Viggo Mortensen nous sort un jeu nickel comme a son habitude, la force tout en douceur et le comique de son personnage apportant de la fraîcheur a l’œuvre, le reste du casting étonne de temps en temps sans réellement surprendre.

Le super duo père fille de feu n’était pas dans Logan … pas du tout

On se retrouve donc finalement devant un film moyen, a l’aspect faussement DIY dans sa réalisation qui se veut humble et lancinante pour conforter ses spectateurs dans un état d’esprit préexistant,

l’ensemble se révèle au final fade, éloigné des véritables enjeux posés apparaissant caricatural et plutôt stupide, tout en délivrant un message écologiste faussement moralisateur, militant et pertinent, certains contrastes sont saisissants quand les deux mondes se rencontrent, mais l’illusion peine a se confirmer et on en vient a se demander où se trouve cette passion le reste du temps du film.

regarde on dirait que la logique du film s’est barrée de ce coté

Note Finale : 4/10 (L’utopie confrontée à la réalité ne résiste pas dans la plupart des cas.)

 

 

Designing with Details

Peu de ceux qui me connaissent, savent mon attrait pour le webdesign et l’expérience utilisateur (On dit UX pour faire comme en Burgerie), et en UX le bon usage des détails compte, c’est eux qui enrichissent l’expérience, et lui donnent ce petit plus qui fait tilt chez l’utilisateur, Ce billet est le premier d’une série centré autour de ce thème qui me passionne depuis longtemps.

Aujourd’hui notre aventure nous mènera du coté des micros-interactions, de petites interactions animées qui accompagnent une interface pour la rendre plus attrayante, plus engageante.

les micro-interactions ?

Elles sont partout et nous y sommes tous habitués. le rtour haptique quand nous deverouillons notre smartphone, le petit encart pour zoomer sur les détails d’un article dans une e-boutique, la barre de progression des téléchargements …

C’est aussi ce qui nous permet de voir sur Skype, Whatsapp ou Messenger que notre interlocuteur est en train de répondre. Ce qui est parfois la cause de frustrations et d’attentes inutiles… mais ça c’est une autre problématique.

Les micro-interactions ne sont pas cantonnés au seul domaine du web ou du mobile :  Le capteur qui fait demarrer le sechoir dans une salle de bains sans que vous ayez besoin d’utiliser vos mains ?, les lumieres qui s’allument quand vous franchissez le couloir ? Ce sont toutes des micro-interactions.

exemple avec une barre de progression de téléchargement

 

– Montrer ce qui se passe

En UX, il est important de gérer les utilisateurs et leur ressenti quand ils se servent du produit. Les micro-interactions donnent aux utilisateurs des retours nécessaires et une compréhension de l’action en cours, rendant une interface accessible peu importe la complexité de la logique derrière, de ce fait elles obéissent a ce que l’on appelle  » les principes heuristiques d’usabilité  » qui sont une sorte de 10 commandement de l’UX mis au point par Jakob Nielsen. Selon ces principes en particulier le premier, une bonne interface devrait indiquer à l’utilisateur ce qu’il se passe, ne laissez pas votre utilisateur s’ennuyer.

– Définir une boucle d’habitudes

Les micro-interactions ont le pouvoir d’engager l’utilisateur, c’est a dire, de le pousser a interagir avec l’interface, et par la même sont un puissant élément pour aider a former des boucles d’habitudes, les habitudes naissent de la répétition par les utilisateurs des mêmes actions de façon répétée et consistent en 3 points :

  1. Un point d’intérêt provoque sur le cerveau un comportement particulier
  2. Le cerveau répond en créant une routine ou une action qui peut être d’ordre physique, mentale ou émotionnelle
  3. Une récompense est attribuée lorsque la routine est réalisée pour dire au cerveau qu’il est utile de répéter cette-ci dans le futur.
la boucle des habitudes (schéma en anglais)

– Rester dans son contexte

il m’est arrivé de voir des interactions pensées pour un support, pour au final ne pas convenir a un autre support, ce qui est fréquent avec l’utilisation du Responsive Design, l’adaptabilité du support doit etre totale, si l’écran s’adapte pourquoi la façon de l’utiliser ne devrait elle pas suivre ? Une façon de résoudre ce problème est de conserver une navigation claire entre les différentes pages, pour que l’utilisateur comprenne quels éléments sont apparus et d’où ils viennent. 2 principes notables sont a suivre :

1 – La Continuité.

Animer la transition entre les différents états de l’objet afin que la transition soit lisse, sans discontinuer (don’t break the chain)

1 – LA PREVISIBILITÉ.

Des microinteractions bien adaptées permettent de définir les attentes et d’aider à donner une idée de l’information à vos utilisateurs, guidez les précisement sant toutefois les prendre par la main. cela peut faire toute la difference, par exemple dans la saisie de données, la qualité des résultats qu’obtiennent les utilisateurs dépend de leur saisie de données, chose souvent ennuyeuse et rébarbative, mais les micro-interactions peuvent transformer la tâche en une expérience intéressante.

 

– Le Call-to-action

Les call to action ont pour fonction de susciter une action de la part des visiteurs : achat, souscription, téléchargement, demande de devis, etc… En plus d’aider un utilisateur à interagir efficacement avec une application, les micro-interactions ont le pouvoir de pousser les utilisateurs à vraiment explorer : ils continuent à naviguer, à liker ou à partager le contenu, juste parce qu’il est agréable et qu’ils ne veulent pas partir de l’app

 

– Eviter l’abus

tout excès est nuisible, c’est bien connu, c’est une erreur commune de surcharger les interfaces avec des micro-interactions ou de créer des interactions trop complexes. Au final l’utilisateur se retrouve noyé dans le flux et se retrouve mal orienté. Tout ce qui, si supprimé, rendrait une interface utilisateur plus propre est presque certainement une bonne idée. Donc, lors de la conception de nos micro-interactions, il faut se concentrer uniquement sur les aspects pratiques que la microinteraction pour l’utilisateur. Adoptez le principe KISS (Keep It Simple, Stupid )

– Pour Finir

En UX ce qui compte, c’est la façon dont vous abordez les utilisateurs et leur sentiment lors de l’utilisation du produit. Même les détails mineurs méritent une attention particulière, car l’attention portée à chaque détail est la clé de votre réussite, et veillez a ne pas trop en faire.

The details are not the details. They make the design – Charles Eames

J’adore aller au cinéma (mais oui, mais oui)

Aujourd’hui je me suis dit « ça fait une paie que je suis pas allé au cinoche, pourquoi pas ce soir ? en plus l’affiche me botte, et puis en y repensant je me me suis que c’était une idée vraiment chouette, la preuve plus bas »

aller au ciné ? chouette je suis tout sourire m’voyez ?

1/ La file d’attente
Il y a beau avoir 2 bornes de paiement ET la possibilité de prendre son ticket en avance, à en croire la file d’attente tout le monde paie sa séance 10 minutes avant le début de la séance avec un gros billet et comme vous ne valez pas mieux que les autres vous voilà condamné à attendre que la famille de lapins mutants anangos devant vous avec un nombre impressionnant de marmots (a croire qu’ils se reproduisent par bouturage) veuille bien avancer pour que vous puissiez allez tranquilou vous asseoir dans votre salle.

la file d’attente pour Ong Bak 8

2/ Le prix
Vous êtes bien sûr quelqu’un d’honnête, vous ne téléchargez pas les films sur internet (ouh les mechants pas beaux qui font ça) et vous ne les regardez pas non plus en streaming . Mais payer 7500 francs une place de ciné WTF !!! Vous essayez bien de vous faire passer pour un(e) étudiant(e) fauché, de vous vieillir pour simuler une hypothétique réduction a 2 balles, rien à faire, se payer un ciné de nos jours c’est un petit luxe. Pour peu que dans votre jour de bonté vous ayez voulu y inviter votre moitié, cette petite sortie ciné vous coûtera la moitié du prix d’un mois d’adsl !

3/ Les sièges
Comme on vous a bien fait patienter chier à la caisse, vous débarquez dans une salle déjà bien remplie où les seules places restantes sont collées à des boutonneux, à une famille de braillards, un duo de tripotanus, à rat d’egout le diamantaire CFA Euro la légende et sa copine Nellyyy la nuit rose Minaj ou leurs alter égos swag (moins rares) Rickyy Staar Dylan et Poupéée Swaaag sa kittyy la blondasse (dans l’esprit et la perruque) qui transpire le Prix Nobel de Science (ou d’économie, ne soyons pas sectaires) tout en ayant 20 points au BEPC . Il ne vous reste plus qu’à vous cramer les yeux et à vous asseoir tout devant, certes vous ne serez pas dérangé par des mains baladeuses peroxydées qui mériteraient une bonne baffe et qui de toute façon n’étaient pas pour vous mais vous allez ressortir avec les yeux rouges et gonflés façon Petit Denis sans Wayfarer à la place de votre visage habituel.
4/ Les gentils emmerdeurs gens
En ayant atterri tout devant vous pensiez qu’à défaut de voir tout l’écran sans risquer de vous niquer les cervicales, vous seriez au moins tranquille ? Que nenni, c’est sans compter sur la dizaines de connards d’individus derrière vous qui mâchonne avec l’élégance d’une broyeuse industrielle voire d’une DCA allemande a Omaha Beach le 6 Juin 1944 leur pop corn. Attendez vous à entrendre des « scroutch scroutch chomp chomp crunch miam nom nom » toutes les deux minutes, des remues pop corn comme si il y avait une surprise façon boite de céréales et à avoir les bras qui gratte grâce aux merveilleuses miettes laissées par le précédent occupant de votre siège. Bonus gag, les gentils voisins qui vous qualifierons à chaque occasion d’un rire venu des tréfonds de leur être malsain direct dans votre oreille (quand j’y repense j’ai des envies de meurtre), histoire de bien vous faire comprendre qu’ils sont content de la vanne/blague/situation cocasse, que vous avez raté a cause d’eux, la classe.


5/ Les toilettes
Vous le savez et pourtant comme d’habitude vous n’avez pas « pris vos précautions » comme dirait maman. Vous voilà obligé de faire lever vos voisins aussi lents qu’un troupeaux de rats palmistes depressifs sous LSD, de traverser la salle devant tout le monde, de pousser la porte où en lumière de néon tout le monde aura pu lire « Toilettes ». Pour peu qu’il n’y ait pas de papier ou que vous ayez décidé de vous vider de tous les cotés, en ressortant vous aurez l’agréable impression que certains vous regardent de travers et pensent « il est resté dix minuuuutes aux toilettes loliloool »

Voilà cela fait moults bonnes raisons de rentrer chez vous fauché et énervé, de se mettre à télécharger comme un gros porc Netflix et encore pleins de bonnes raisons d’emmener votre moitiée au zoo la prochaine fois que vous aurez envie de voir un troupeau de babouins enragés sous crack mâchouiller de la bouffe et faire des bruits étranges avec leur orifice buccal.
PS : Sinon si vous avez un ticket en rab’ soyez cool, faites moi signe 🙂

Bedrock c’est bon mangez en !

malgré cette belle image, le sujet n’a rien a voir avec Minecraft

Bien le bonjour chez vous, ça va ? si ça va pas je m’en fout  ça ira un jour (fait un large sourire). Alors aujourd’hui je viens vous parler d’un truc chouette tip top cool tagada fraise des bois avec un soupçon d’arôme de menthe et de poil a gratter (pour la texture), et ce truc se nomme Bedrock (je sais c’était dans le titre)
Tout d’abord un besoin 
Quand on commence à développer beaucoup de projets sous WordPress il arrive fatalement un moment où l’on souhaite améliorer son processus de développement, pour éviter la répétition et autres tutti quanti s’y rattachant (en tout cas pour moi hein, il y a aussi des masochistes qui aiment tout refaire avec leur petites mains ).
Certaines fois on aimerait bien pouvoir utiliser des trucs cools et modernes comme Composer ou Vagrant, en bref moderniser sa façon de travailler avec le CMS le plus doux au monde. j’ai moi même été souvent confronte a divers problèmes :

  • gestion de versions des plugins
  • gestion de versions du noyau de WordPress
  • Difficulté de synchroniser les uploads entre les différents environnements.
  • Structure de fichier pas optimale
    j’en passe et des meilleures …

Puis une solution

l’une des solutions serait de se créer un Starter WordPress, afin d’avoir une base de travail bien structurée, en y greffant certaines fonctionnalités tel que l’externalisation du noyau de WordPress ou l’utilisation de Composer.

J’ai moi-même essayé d’en créer un avant de découvrir Bedrock, vous pouvez le voir sur ce dépôt GitHub : https://github.com/kpimbaboy/xipectheme
i
l y a aussi le très bon starter kit de Jean Luc Houedanou sur son dépôt GitHub
https://github.com/jhouedanou/html5YamlWordpressTheme

The Bedrock Solution

Bedrock est une autre sorte de starter kit WordPress. Il s’agit d’un projet type avec une structure de fichier améliorée, l’intégration d’outils de développement modernes, ainsi qu’une configuration simplifiée, En detail Bedrock améliore la structure standard de WordPress, en appliquant les principes du Twelve factor app. Il combine WordPress avec pleins outils modernes et pas des moindres comme Vagrant, Capistrano, Git, Composer, Ansible, et même WP-CLI, Bedrock permet de bénéficier de la facilité de développement de WordPress et d’un « stack » ultra moderne et frais, et bonus Bedrock est avant tout fait pour être forké et modifié selon VOS besoins. Il a été développé pour permettre une personnalisation aisée.

Déployez une nouvelle version de votre site en quelques secondes. Gérez vos plugins avec Composer. Déplacez vos médias entre vos environnements en un claquement des doigts! Démarrez un serveur vide et  WordPress sans jamais avoir à vous connecter en SSH (oui c’est possible et facile en plus) Bedrock amène une méga grosse bouffée d’air frais au développement WordPress.

Pour le decouvrir c’est par ici : https://roots.io/bedrock/

et souvenez vous : Code is Poetry 🙂


The best of both worlds

Je l’avoue des le depart j’ai reflechis 10 minutes sur le titre ideal pour ce billet, mais il le méritait bien, vous comprendrez au fil de votre lecture. (petite reference inside 😉 )
Longtemps considérée et traitee a tord de « sous-musique » depuis les annees 70, La musique dans le jeu vidéo a sacrément évolué ces vingt dernières années, et c’est peu dire faire rentrer des compositions musicales dans une cartouche était un véritable tour de force technique jusqu’à l’arrivée du support CD.Pour les ferus du genre, des noms comme, Koji Kondo (Mario, Zelda …), Nobuo Uematsu (Final Fantasy) ou Harry Gregson-williams (Metal Gear Solid, Call of Duty) ne sont pas inconnus et si aujourd’hui les bandes originales sont pour la plupart orchestrales, les sons caractéristiques des vieilles consoles (principalement la NES et la Super Nintendo) ont un pouvoir incroyable, le pouvoir fou de vous faire voyager à travers le temps ! (en tout cas moi ça marche nickel pour moi).

En face on a de la musique plus « conventionnelle » (Dieu sait combien que je déteste ce mot), avec l’un de ses plus illustres representants. le Rythm and Poetry aka Rap pour les non intimes.
ce qui me connaissent bien (c’est a dire personne) savent que j’aime beaucoup le rap en particulier des artistes/groupes comme Jay-Z, la Zulu Nation,  The Notorious B.I.G., Le Wu-Tang Clan, Run DMC …

et au milieu de tout ca on a un bon petit gars du Kentucky du nom de Matthew « 2Mello » Hopkins qui a eu la folle idée de mélanger l’univers du rap américain avec celui du jeu vidéo japonais. Actif depuis plusieurs années, ce jeune et génial producteur de musique s’est principalement focalisé sur le rap new yorkais. Plusieurs figures emblématiques du rap vont voir leurs grands classiques réorchestrés sur fond de pistes de Final Fantasy VI Castlevania ou encore Chrono Trigger!, et résultat est la, un superbe mélange, quelque chose qui surprend, qui attire et qui retient definitivement, un pur bonheur auditif (et je suis très partial)


Plus que de simples remixes, 2 Mello a complètement mis les deux univers en symbiose mais je en presenterais que quatres.
– La premiere se prénomme Nastlevania et comme son nom l’indique le rappeur de Queensbridge va devoir se rendre dans le château de Dracula pour y combattre les forces démoniaques du celebre comte vampire Les initiés reconnaîtront aisément Life is a Bitch, Made you Look ou encore Life de Nas sur des instrus qui sentent bon le Vampire Killer et autres Black Banquet.


– En second , il s’est attaqué à un classique du J-RPG sorti à l’age d’or de la Super Nes et de la Super Nes. Doté d’une soundtrack absolument incroyable en terme de sonorité, de rythme et d’ambiance, les pistes de Chrono Trigger ne peuvent être remaniées par le premier venu sous peine d’une sévère lapidation par les hordes de fans! L’oeuvre de Square est parfaitement respectée avec un 2 Mello qui pioche dans les grands classiques de Jay Z, rappeur très connu désormais par le plus grand nombre mais dont beaucoup ne connaissent pas vraiment les albums sortis dans les années 1990 et 2000, une excellente façon de découvrir le travail du MC de Brooklyn!


Ce projet est un vrai chef d’oeuvre et c’est aussi par lui que je fus en contact avec la musique de 2Mello, le Wu Tang Clan est un groupe qui a marqué les 90’s avec un énorme W en arrivant avec un style et un univers singulier. En effet, le groupe a revolutionné le monde du hip hop avec des bruitages de films de Kung Fu et une façon de rapper encore jamais vue jusque là. De plus, ils sont tous très clairement bercés par le monde des comics avec des sobriquets comme Tony Stark (Ghostface) ou encore Johnny Blaze (Method Man). Les membres les plus connus sont Method Man et RZA. Ce dernier travaillant beaucoup plus dans le cinéma de nos jours.
Leur album Enter to the 36 Chambers se mixe avec force, fracas et frénésie dans les fabuleuses pistes de Final Fantasy VI, avec notamment Cash Rules Everything Around Me qui devient Magic Ruin Everything Around Me ou Rec Room qui se retrouve complètement transforme par sa fusion avec l’Opera « Maria et Draco » (Oui Oui de l’Opera dans un jeu video) et Da Mystery of Chessboxing avec un Ol’Dirty Bastard au sommet de sa forme. Il y a un véritable équilibre entre les compositions mélancoliques de Nobuo Uematsu et le flow acéré du Wu Tang Clan. Du grand art tout simplement

 

Le Dernier Projet s’intitule Planet EP, 2Mello s’est encore une fois attaque a un immense sommet du J-RPG, le plus célèbre de tout les Final Fantasy, Final Fantasy 7. Dans cet opus, qui commence par un remix de Planet Rock de Afrika Bambaataa and The Soul Sonic Force, ca annonce déjà les couleurs d’un album qui est une fusion mortellement addictive de classiques funk et de la musique de Nobuo Uematsu, la perle de cette oeuvre étant sans conteste, « Cosmos be damned » on y a le flow de YoungBloodz qui pose sur le thème de Cosmos Canyon, et la mes oreilles explosent de joie.

Tous ces projets représentent un travail colossal et le résultat est au rendez-vous avec un véritable hommage, à la fois au jeu vidéo nippon mais aussi au hip hop. On trouve un paquet de remixes de thème de jeu vidéo sur la toile, mais là l’artiste a réussi à faire cohabiter deux univers diamétralement différents. Si vous êtes fan de ces ambiances et que vous avez grandi en écoutant ce genre de musique, vous serez totalement sous l’emprise des productions de 2 Mello et si ce n’est pas votre cas vous ferez forcément une drôle de découverte!

Vous pouvez télécharger gratuitement le travail de cet artiste sur son (et accessoirement lacher quelque gils 🙂 ) sur http://2mellomakes.bandcamp.com/

Pirates ou Ninjas ?

Je vous jure, que je savais pas que ce truc existait

On nous a fait croire que les ninjas roxxaient a mort pendant des années. Alors que figurez vous on nous a menti, et pas qu’un peu, car en plus de suxxer,  il se trouve quil y a plus fort que les ninjas, et certaines personnes completent folles disent même que Chuck Norris, mais on sais tous que rien ne bat Chuck Norris, même pas Jack Bauer.
Enfin bref. Le ninja connaît un concurrent de poids sobrement nomme : le pirate.

Histoire de faire un comparatif qui ait de la gueule et que vous puissiez réutiliser dans votre prochaine dissertation de philosophie portant sur « Der Übermensch » de Nietzsche, nous allons procéder un élément apres l’autre. Car oui, pour savoir qui est le plus fort du rhinocéros ou de l’éléphant (alors que tout le monde sait bien que c’est l’éléphant car il a 2 coupes d’Afrique) on procède en comparant les deux bêtes sur plusieurs points. Faisons donc de même pour nos deux combattants du jour.

– À ma gauche, dans le coin rouge, Kitonba Desamoto maître ninja de l’école des Hokouto de cuisine, spécialiste en disparition dans des nuages de fumée, en danse zarbi avec les bras pour incanter des pouvoir de ninjas, en armes hallucinantes et en attaques de fourbe dans le dos.

À ma droite, John Bob, pirate de son état, ivrogne fini, une femme dans chaque port et autant de MST dans chaque femme et challenger en terme de coolitude, depuis que Johnny Depp a décrété que s’habiller en folle gesticulante est le summum du branchouille.

Rahounde Ouane : Le look
Aujourd’hui, alors que notre société est devenue le royaume du règne de l’apparence, avoir un look très seyant, qui permet à la fois d’exécuter son adversaire dans de grandes gerbes de sang mais également enlevable facilement pour aller chier derrière un buisson  pouvoir s’échapper icognito est important. En plus, il paraît qu’avoir un air bien badass est important. D’ailleurs pour le constater, il suffit d’aller faire un tour sur n’importe quel skyblog/facebook/tumblr/snapchat/instagram … ou tous les gamins abrutis essaient de prendre des attitudes de rappeurs crétins et froncent les sourcils pour se donner un air de méchant pour prendre des poses de constipés. Anyway je m’éloigne du sujet.
L’avantage de la tenue de ninja, c’est qu’elle est sobre. Traditionnellement noire, elle peut parfois être blanche ou verte afin de se confondre dans son environnement. La tenue est d’ailleurs spécialement étudiée pour pouvoir permettre à son occupant de se mouvoir silencieusement et de pouvoir faire un grand écart double high kick mawashi doryo chagi kakato circulaire dans la tronche de son voisin sans se déchirer la couture de l’entrejambe, ce qui permettrait de voir son slip. Bref une tenue sobre et efficace mais qui peut être un peu longue à enlever, ce qui n’est pas pratique en cas d’indigestion suite au sushi pas frais bouffé vite fait avant la mission.
Si nous regardons Johnny Bob d’un peu plus près, nous pourrons remarquer une tenue que seul Kanye West un styliste ivre et défoncé à la poudre et au lait de coco coupe avec du kérosène et des petits cailloux aurait pu pondre un jour de nuit sans lune. On y retrouve un amoncellement de colifichets, couleurs bariolées et autres objets étranges qui peuvent faire passer ledit individu pour un porte manteau, le souk de Marrakech ou un sombre crétin (ou les trois soyons pas sectaires). Au choix. Autant dire que question discrétion c’est super discret. Et ce n’est pas la jambe de bois et le bandeau sur l’œil qui vont améliorer les choses. Donc pour ce qui est de ce fondre dans la masse, ce n’est pas gagné… sauf si John Bob est accompagné partout d’une bande de pirates. Car là, oui, il pourra se fondre parmi eux. Mais ce n’est pas très pratique.

Euh … Non !! juste non !!!

Rahounde Tiwou : Le background
Ouais c’est bien beau de se la péter grave niveau fringue, mais ensuite faut créer de l’empathie avec le public. Faut que ca fasse pleurer dans les chaumières les ménagères de moins de cinquante ans, que ca fasse rêver les gamines afin qu’elles accrochent des posters géants et faut qu’on voit des b00bs pour le reste de la population. Sauf que des pirates femmes ca n’existe pas (ne venez pas me parler de Mary Read et autres Anne Bonny, j’invoque le droit du jediscequejeveuxsurmonblogpian voila !!) et que les ninjas femmes non plus, elles préfèrent être des geishas assassines. Bref, pour ce qui est de taquiner le public, on va surtout se concentrer sur le public féminin.
Un ninja est par essence un petit orphelin dont les parents se sont fait tuer /kidnapper /manger / découper / violer par un monstre / clan ninja rival /  sorcier  (j’ai assez de problèmes comme ça )/ pirate alors qu’il était petit.

Du coup il s’est fait entraîner par un maître forcément vieux et moustachu dans les montagnes afin de se venger. Forcément, tous les autres apprentis ninjas étaient moins forts que lui, car lui il a la rage qui fait battre son petit cœur. Snif. C’est trop beau. A faire pleurer un Poutine qui aurait pris un antidépresseur avec son café bien sucré du matin. Et non seulement c’est un background triste mais en plus il est cool.

Mais attention, le pirate peut faire encore plus fort. Car oui, s’il n’est pas vieux et barbu, le pirate est forcément beau gosse, jeune, roux et invulnérable (on a beau tirer dessus, lui foutre des coups d’épée, tenter de le bruler ou de le noyer, il meurt pas si c’est pas fortiche ça ) et est en général pirate afin de sauver sa copine, la rombière du coin qui passe son temps à mettre des robes hors de prix avant de se faire enlever car ses 50 kilos de tissus (ou de tissage, restons focus) l’empêchent de courir. Bref le pirate est en général trop bon et trop con car il passe son temps à lu courir après (quel homme brave). Mais puisque nous parlons public, aucune femme ne pourra s’empêcher donc de roucouler en le voyant car même s’il ne ressemble à rien, il reste quand même une incontournable figure romantique.

Alors il se la raconte moins le Naruto ?

Rahounde Triiiiii : Les Armes

Il ne faut pas oublier qu’une bonne partie de la coolitude des Ninjas et des Pirates vient de leurs armes et façons de se battre. Kitonba Desamoto et Johnny Bob ont d’ailleurs la chance d’être particulièrement bien pourvus de ce côté. Kit possède par exemple tout un éventail de trucs coupants, allant du couteau de lancer au katana, en passant par le shuriken, les tekagis et autres trucmuche machinchoses possibles et inimaginables. Et puis comme il est un ninja, il est lui même une arme. Maîtrisant dix neuf styles de combat différents, capables briser des parpaings avec les mains, ce qui est d’ailleurs super pratique pour faire de la maçonnerie et pour tailler les briques afin qu’elles ne dépassent pas du mur. Sans compter tout son arsenal à base de poudres qui font de la fumée ou des flammes et d’attirail utilisé pour faire de grosses ruses de gros fourbe. C’est d’ailleurs à se demander où il range tout ce bordel et surtout comment il peut arriver à rester silencieux en se baladant avec 20 kilos de camelotte sur le dos.

Côté John Bob, c’est un peu plus épuré.
En général, le pirate se ballade avec un sabre qui lui permet de tailler dans son prochain, un mousquet qui, très souvent, bénéficie du pouvoir « balles infinies » lui permettant de se battre pendant des heures dans un film sans jamais avoir à recharger et également d’une bouteille de rhum, et cette dernière est peut être la pire des armes. Car en plus de rendre Johnny Bob plus saoul qu’un métis agni-baoule zouglouman et de lui faire oublier toute règle d’hygiène corporelle, ce qui lui permet de développer une odeur forte qui ferais fuir une moufette, le rhum a un deuxième effet kiss cool : il rend quiconque le boit berserker, incapable de fuir et rigolant dans la fureur du combat.

Conclusion
Ce match est quand même très serré, Si les années 80/90 ont vu l’apogée du ninja qu’on mangeait alors à toutes les sauces, il semblerait que le pirate ai pris une belle revanche. Alors certes, rien n’est joué et on n’est pas à l’abri du fait que Hollywood  inverse de nouveau la tendance en nous pondnt un ninja habillé en rose bonbon et avec une mini jupe, en nous expliquant que c’est une approcheartistique et que si on trouve cela ridicule c’est qu’on est des gros ignorants insensible a la chose artistique. Toujours est-il que le pirate est en odeur de sainteté et que c’est une très bonne nouvelle pour les borgnes et les boiteux qui ont enfin une chance de devenir des sex-symbols

pour l’instant ce sont les nains personnes de petites taille qui moussent, a chaque fruit sa « saison » 6 krkrkrkr

Quoi qu’il en soit, Ninja ou Pirate on s’en fout, de toute manière ils ne tiennent pas deux minutes face à Chuck Norris voila !!!

Viendez chez nous

 

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Je travaille dans un secteur d’activité en pleine croissance sous nos tropiques, et ou les offres d’emplois foisonnent de toute part, offres d’emploi que je critique souvent, pour rire mais aussi trop souvent a cause de ce que j’y lis.

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à fort potentiel

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En fait on adapte a la MacGyver des templates WordPress/Prestashop/Joomla … volés  téléchargés sur des sites web bien douteux chez nos fournisseurs et bien vérolés comme il faut (bah quoi ?).

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Je n’ai aucune idée de quoi je parle, alors j’ai mis tout ce qui est sur mon gars, on va gérer ça

Alors, si par hasard quelqu’un qui recrute s’est perdu sur le net et lit cet article, voici quelques pros tips :

  • Un bon programmeur, ça se paie. Pour peau de balle vous n’aurez pas le top du top. et quelque fois même pas le top du pas top. Vous croyez vraiment que vous pouvez demander à un mec de maîtriser 20 technos, toute la suite Adobe et 2 langues vivantes et espérer qu’il prenne un SMIC et demi ?

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  • Plus que dans n’importe quel domaine, le CV, la lettre de motivation et les gros diplômes NE SONT PAS les meilleurs indicateurs (quoique valables un tantinet toutefois). Le meilleur reste pour moi l’entretien technique, précédé par une démo des réalisations précédentes ou d’un questionnaire technique pour le filtrage si les débutants sont acceptés. Je croule sous les exemples d’embauche d’incompétents recrutés au CV. La personne avec à la plus grande compétence technique que je connaisse a  peine le Bac en poche et ses talents sociaux sont pas sont point le plus fort, a coté je connais pleins de Bac+trouzemille qui galéreront a obtenir le quart de son potentiel.
  • Si vous cherchez plus qu’un mec qui reste assis dans son bureau à mater un écran, il va falloir lui vendre votre boite. Parlez-lui des avantages, des projets, si vous en avez. Bref, arrêtez de vous prendre pour le planteur d’hévéa qui vient tôt le matin recruter ses manœuvres du jour.

Les Space Marines sont badass

Sur l’échelle du badass aussi connue sous le nom d’échelle de pifpafpoingdanstafaceramanana du nom du savant malgache qui l’a inventée (une inspiration divine selon lui), quelque part tout en bas se trouve Damian sans nom dont tout le monde sait bien qu’il est un Teletubbies pansexuel. Et tout en haut, planqué entre Chuck Norris et le chasseur qui tue la maman de Bambi, il y a le Space Marine.

vous reprendrez bien un peu de démocratie de l’espace ?

Dans le monde de la SF, il y a un moyen plutot facile de donner de l’importance et rendre tip top trop cool un élément : dire qu’il vient de l’espace. Vaut-il mieux être un empereur, ou un empereur de l’espace ? Un pirate ou un pirate de l’espace ? Un directeur artistique ou un directeur artistique de l’espace ? Vous voyez le principe ? L’autre solution est de monter le personnage sur un raptor laser ninja, mais ça a perdu de son intérêt après les années 80 C’est ainsi que le Space Cake est un cake vachement plus cool, et qui d’ailleurs rend cool tu vois. Du coup je me demande si un LL Cool J. de l’espace serait deux fois plus cool grâce à son nom…
Mystère.

les jedis sont des moines de l’espace CQFD

Une fois ce principe établi, demandons ce qui est le plus badass et le plus cool au cinéma ? La réponse est simple : Samuel Jackson fusionné a Morgan Freeman élevé par Chuck Norris et se tenant sur l’épaule d’Optimus Prime sapé dans le costume de Batman dans le monde de Mad Max avec les pouvoirs du Beyonder. Mais imaginons un monde sans tout ça , quel serait alors le numéro 1 ? Les Marines des États-Unis USA d’Amérique d’Hollywood. Et oui, parce que dans chaque film, ce sont eux qui sauvent le monde, grâce à leur héroïsme qui ferait passer Broly pour une fillette craintive. Et en plus ils sont même capables d’arrêter une invasion extraterrestre avec un Mac et un virus. Donc forcément, un Marine de l’espace ne peut être qu’encore plus cool. Et comme tout ce qui est anglais est vachement plus mieux (Tom Cruise ne sonne-t-il pas mieux que Thomas Croisière ? Brad Pitt que Kotobli Gbapia ?), plutôt que des les appeler Marines de l’espace, appelons-les Space Marines.

Tout dans l’armure, rien dans la tête

Le gros problème, c’est que si ces Marines viennent de l’espace, ils ne peuvent plus venir de la patrie sauveuse de l’humanité grâce à sa population d’obèses adeptes du créationnisme. Alors il faut trouver un moyen de faire raisonner toute leur badassitude absolue. Et le meilleur moyen qu’ont trouvé les scénaristes, réalisateurs, dessinateurs, designeurs, c’est de leur mettre une putain d’armure et des bolters au dela du terme démesuré. (ah Gilberto me dit dans l’oreillette que c’est pour compenser).
Vous avez sûrement tous joué à Gears of War (si non c’est pas grave) ou à Starcraft (si non c’est tres grave). Vous savez donc tous qu’un Marine de l’espace se doit d’avoir un flingue tellement puissant et au design tellement cool qu’on se demande pourquoi il se fait massacrer par pack de douze par n’importe quelle race d’extraterrestre en goguette. Et un peu comme nos congénères adeptes de substituts péniens pour montrer leur virilité en s’achetant une twingo décapotable tunée, le Space Marine se doit d’avoir le flingue le plus gros possible. Quitte à ce qu’il soit tellement lourd qu’il ne puisse le manier que le temps de prendre la pose.

la pose c’est important m’voyez !!!

Autre élément constitutif de son arsenal d’homme de l’espace, le Space Marine se doit souvent d’avoir une bonne grosse armure. C’est un peu l’équivalent de la tenue chaussures Louboutin – sac Louis Vuitton, et autres conneries moches, vendues au prix du PNB d’un pays d’Afrique, que chaque connasse, se croyant vivre dans Sex in The City alors qu’elle est juste comptable, se doit de posséder afin de montrer son overpuissance devant ses congénères du même sexe. Ce qui permet de faire des discussions extrêmement intéressantes. “Tu vois koffi , avec ma super armure de Marine, j’ai toutes les options,et quand j’appuie sur ce bouton, j’ai même le petit jet d’eau qui vient me rafraichir le rectum après que l’aspirateur à merde inclus ne soit venu récupérer mon précieux colombin dans le but de le recycler en délicieuses pastilles nutritives”. Trop la classe.

Bon, maintenant que notre homme de l’espace est-il devenu méga badass puisqu’il a une armure en titane de supercarbone yttrium laserisé (reference inside 😉 ) et un flingue démesuré ? Pas tout à fait. Car si l’apparat est important, encore faut-il savoir le mettre en valeur. Le mieux pour cela est d’être capable de prendre des poses tellement outrées que n’importe quel héros de comics ricain serait bon pour trois semaines de massage intensif afin de se remettre les articulations en place derrière. On le sait, il y a même une chanson, Cool Guys don’t look at explosions (en gros dans n’importe quel film, les héros vraiment cool et badass tournent toujours le dos aux voitures qui explosent, et marchent au ralenti face à la caméra). Certes. Mais vous ne pouvez pas non plus vous balader partout avec des trucs qui explosent dans votre dos. Il faut donc trouver d’autres moyens.

L’art de la pose est rendu d’autant plus délicat qu’il n’est pas facile de garder la même position avec 250 kilos d’armure de merde sur le dos, et un flingue qui pèse presque autant tenu à bout de bras, le tout en équilibre instable sur une pile de cadavres d’ennemis vaincus. Mais la badassitude est à ce prix. Et puis dans l’absolu, à quoi peuvent servir une grosse armure et un gros flingue, si ce n’est à frimer ? Enfin bref. Prendre des poses est un art difficile que seuls les plus grands maîtres du genre savent maîtriser (oui Cloud Strife et Sephiroth je parle de vous). Et au rang de l’awesomeness et de l’epicness, qui peut se targuer d’envoyer autant du pâté qu’un Space Marine prenant la pose avec des explosions derrière, des cadavres en-dessous, et un air super sûr de lui et limite constipé au gravier et au bassi sur le visage. Il n’y a peut-être bien que Samuel L Jack monté sur un  Optimus Prime béni par Chuck Norris qui puisse rivaliser. Et le meilleur est encore à venir. Car être badass c’est certes prendre des postures afin de montrer à quel point on est totalement sûr de soi depuis qu’on porte Pampers, mais c’est aussi sortir des punchlines épiques. un vrai Space Marine badass se devra en toutes circonstances de garder un humour à la fois cynique et potache, faisant mouche en quelques mots. Je ne sais pas si dans votre vie vous avez déjà essayé d’écrire des dialogues (pour une expression ecrite, un roman ou un script de film) mais punaise que c’est dur. En fait c’est presque plus difficile que de poser en armure. En plus, tout le monde sait bien que la population mondiale est divisée en deux catégories : les beaux qui sont cons mais musclés et font du mannequinat pour ne surtout pas avoir à parler, et les moches intelligents qui, frustrés d’être moches et faibles, passent leur temps à se moquer de la première population avec des phrases compliquées (allez lire les critiques de Kulalem), vous verrez, c’est vrai à chaque fois… mais encore une fois je m’égare). Or, le Space Marine, puisqu’il est méga ultra badass of the outer space of doom, se doit d’être les deux. On le sait, il est musclé, puisqu’il se trimballe tout son matos sur le dos, mais normalement la rigueur des combats a dû lui faire perdre un œil, lui balafrer la joue d’une grosse cicatrice et bref lui donner une putain de gueule de personne que vous n’aimeriez pas croiser le soir dans une rue mal éclairée. Autant dire que s’il rajoute un “Mais quelle mouche les a piqués” en massacrant des diptères extraterrestres ou un “J’espère qu’ils ont bouffé du sucre, ça va caraméliser” en cramant ses adversaires au lance-flammes ionique de l’espace (faut pas deconner), il gagne tout de suite des points par camions entiers sur notre fameuse échelle du badass.

Pour toutes ces raisons, les Space Marines sont une belle synthèse de tout ce qui peut rendre un personnage encore plus épique que la plus épique de vos potes qui maîtrise a la perfection tout les roulements de reins et pas de Shalai de Extra Musica.

For the Emperooooor !!!!

Son of Batman

de temps a autre (en fait tout le temps qui), j’aime me promener sur les internets, regarder des vidéos de chats gens prônant l’enthousiasme et la joie de vivre, puis un jour un pote a moi, m’envoya une missive avec pour contenu « wesh frang1 fo tro ke tu voiye mon nouvo bloge, bisous« , c’est comme ça que j’ai decouvert, la vie selon Damian

Et depuis ce moment maudit, mes yeux saignent encore et mon cerveau est toujours en reéducation.

Merci Damian enfoiré de connard de kikoo de merde sous amphet’, cher ami et rappelle moi de te présenter Gilberto, histoire qu’il te tranche les doigts avec un sécateur que vous fassiez plus ample connaissance.

sinon le blog de Damian c’est par ici

Bonus :